Coup'tif !

La nature m’a doté d’une chevelure absolument unique ! Elle hésite entre raideur et une certaine douceur ! Mes cheveux sont effectivement plutôt du genre "baguette", mais ils sont si fins et si peu nombreux sur mon crâne que l’on peut les trouver doux ! Moi je les trouve indisciplinés, incoiffables et peu avenants ! Mon père qui ne manquait pas d’humour caustique les trouvait couleur « queue de bœuf »

Cette configuration assez complexe nécessite une mise en « beauté », comme disent les bloggeuses, particulièrement difficile à réaliser, et le plus souvent totalement ratée.

Deux choix s’offrent à moi :

• Soit je les laisse pousser, s’ils veulent bien, et je me retrouve avec une tignasse de pauvrette, Cà c’était lorsque j’étais toute jeune (il y a si longtemps !). C’était en quelque sorte mon époque « Cosette »
• Soit je les coupe régulièrement et au moins je ne les ai pas dans les yeux quand ils daignent pousser un peu. C’est plutôt la version « âge de raison » version 1962 au carré, crêpée etc. moins que coupés trop courts des épis s’installent sur ma tête ! Dilemme !

Maintenant, en pleine période inédite de confinement sanitaire généralisé, voire mondialisé, j’opte pour la version «  âge mûr ».

Je ne suis pas encore passé au violet, mais encore quelques semaines et çà risque de venir !

Donc, depuis plus d’un mois je me dis : « Tu as vu ta tête ? Prends rendez-vous et va te faire arranger cela ».

Mais çà c’était AVANT. J’allais partir à Aix. Je me suis alors dit : « Attends d’être à Aix, çà te fera une après-midi d’occupée !

Ok. J’avais donc l’intention de prendre un rendez-vous lors de ma seconde semaine de cure, mais voilà t’y pas que le Coronavirus a spolié tous mes projets, y compris celui là. La cure ferme, le confinement à domicile se met en place, je rentre chez moi….avec mes cheveux !

Et maintenant depuis 3 semaines, il me semble, qu'ils poussent plus vite qu’avant ! C’est de la provocation !

J’ai donc des tiges de longueurs moyennes qui m’encadrent le visage, une espèce de frange qui me descend jusque sous les yeux et refuse obstinément de pousser suffisamment pour aller derrière mon oreille. Quant à ceux qui sont sur l’arrière, j’aime mieux ne pas savoir !

Il va bien falloir que je me mette à « l’auto-coiffure », ou que je demande à Patrice de prendre les ciseaux ! Dans les deux cas, je crains le pire : la tonsure. Bof,  comme on en a encore pour un bon mois, ils auront le temps de repousser.